lundi 7 octobre 2013

Certains l'aiment court

Salut!

Dans le temps où j'étais encore libraire, une cliente m'a déjà lâché ceci:

-Ah non, pas ce livre-là, il est trop court!

Surprise, j'ai dû faire une drôle de tête parce qu'elle a presque aussitôt ajouté:

-J'achète mes livres le plus épais possible, comme ça au moins ils me durent, sans ça, je les lis trop vite.

Ça m'a marqué comme réflexion.  Habituellement, la plupart des mes clients fuyaient comme la peste les bonnes briques à cause du chronique manque de temps.  Et là, je m'étais retrouvée devant un cas totalement inverse.  Bizarre!

Peut-on faire une moyenne du nombre de pages par livres?  Non, c'est tellement variable!  Néanmoins, on peut faire trois catégories aux caractéristiques très larges: les petits livres, les moyens livres et les pavés.  Les premiers se lisent très vite, les seconds, en un temps moyen et on garde souvent les troisièmes pour les vacances.  Ok, personnellement, je ne me situe dans aucune de ces catégories.  L'épaisseur importe beaucoup moins que le sujet.  Et de toutes façons, un petit livre peut être un essai pointu qui n'en sera que plus long à lire et le pavé un livre tellement passionnant qu'on passera au travers en quelques jours (sommeil non-inclus).

Certaines personnes ont littéralement la trouille de lire des livres dépassant les 400 pages.  Si si, je le jure!  D'autres n'osent pas de crainte de ne pas tenir si longtemps.  D'autres, en totale opposition, achètent d'un coup les six tomes d'une série parce que comme ça, ils sont assurés de ne pas en manquer pour un moment.  Je précise que c'est un comportement parental typique que l'on rencontre très souvent en début de juin.  (Pour profiter d'un peu de calme durant l'été?  Je n'ai absolument aucun doute là-dessus!)

Ceci dit, je ne comprends pas tellement les gens qui choisissent les livres à l'épaisseur.  Après tout, c'est d'avoir envie de le lire qui compte, non?

@+ Mariane

4 commentaires:

Sébastien Chartrand a dit…

Bien sûr, j'avais entendu parler des gens qui fuient les briques. Mais l'inverse...

Je suppose qu'il peut y avoir une question de budget là-dedans... rentabiliser l'investissement temps de lecture / montant dépensé.

Tout dépend aussi du moment de lecture. Si je n'ai aucun problème à lire du court comme du long, en voyage je trimbale de préférence une grosse brique plutôt que plusieurs livres courts.

Gen a dit…

À l'époque où je ne contrôlais ni mon budget de livres, ni la fréquence de mes visites à la bibliothèque, je me souviens très bien que mon premier critère pour choisir les livres que j'empruntais ou que je demandais en cadeau, c'était effectivement l'épaisseur.

Comme je pouvais bouffer 100 à 150 pages par jour, je détestais ne plus rien avoir à lire.

M a dit…

Certains prof obligent les jeunes à lire des livres de plus de XXXX pages. C'est leur seul critère de "qualité".

Prospéryne a dit…

@Sébas, en voyage, j'aime au contraire en emmener deux ou trois... plus épais. Pour être sûre de ne pas en manquer!

@Gen, dans ton cas, je comprends parfaitement!

@Mathieu, quel critère stupide! Certaines oeuvres sont des perles de par leur qualité et leur brièveté.