mercredi 28 août 2013

Quand ça te tente pas de lire le livre...

Salut!

Il arrive que, pour énormément de raisons, on ait pas le goût de se taper un livre.  Parce qu'on en a trop à lire, parce que le nombre de pages de celui-ci nous décourage, parce qu'on a un intérêt limité à investir notre temps mais qu'on aimerait bien savoir l'histoire quand même, parce que c'est un classique et que le style nous rebute, etc.  Bref, un paquet de raisons.  Dans ces cas-là, il existe quelques alternatives au livre.

La première, et la plus évidente, est bien certainement le film.  Souvent, l'essentiel de l'histoire y est et on quitte la salle de cinéma ou notre télévision avec une bonne vision de l'intrigue.  Cependant, attention: la qualité des adaptations est extrêmement variable.  Certains font d'excellents films, mais de piètres rendus du livre.  Le meilleur exemple qui me vient en tête est l'adaptation d'Eragon de Christopher Paolini faite par Stefan Fangmeier.  Comme film, c'est bon, mais comme adaptation du livre, arg...  On aurait dit qu'ils avaient passé le livre à la déchiqueteuse et recollé des bouts au hasard!  Malheureusement, c'est le cas pour pas mal d'adaptations.  Autre point, ce ne sont pas tous les livres qui font le saut jusqu'au cinéma.  Bien souvent, seulement les plus populaires en terme de vente ou encore des classiques indémodables et ceux-ci risquent d'être massacrés pour être mis au goût du jour.  Donc, une solution, mais pas la panacée.

La deuxième, qui est sans doute meilleure que la première, c'est le livre audio.  Si on ne veut pas rester assis des heures durant à lire, on peut écouter notre histoire en occupant ses mains à autre chose, en conduisant (je suis adepte!) ou en marchant tout simplement.  On utilise nos oreilles au lieu de nos yeux pour apprécier l'oeuvre.  Avantage majeure face au film, c'est l'oeuvre originale auquel on se confronte, donc, on est en contact direct avec la prose de l'auteur.  Désavantage par contre: l'oeuvre est lue et parfois, on peut ne pas aimer la voix du lecteur ou de la lectrice, ou encore sa façon de lire, de raconter l'histoire.  Une expérience récente m'a permis de constater à quel point la prononciation, le ton, le rythme et l'intonation peuvent avoir de l'importance sur l'appréciation d'une oeuvre lue.  C'est une meilleure solution de rechange que les films, mais elle a bien sûr ses petits désavantages.

La troisième option est de demander à un ami qui a lu le livre de nous le raconter!  Souvent, on a droit à un bon résumé, mais évidemment, ce sont les éléments qui ont marqué la personne qui ressorte le plus: il peut négliger un détail important pour la compréhension de l'histoire pour nous.  Par oubli, ou le plus souvent, parce qu'il veut nous raconter les moments qu'il a le plus aimé en longueur et en largeur!  Ou encore, il peut commencer par nous raconter le punch de la fin...  Je suis particulièrement une peste dans le genre!  Je peux rarement m'empêcher de raconter la fin de l'histoire, même si la personne veut juste que je lui donne envie de lire le livre!  Et on aura là aussi un filtre: selon que la personne ait aimé ou non l'histoire, elle nous le racontera différemment.

La quatrième option, option de paresseux s'il en est, est d'aller lire la fiche Wikipédia du livre...  Oui, oui!  La plupart des livres populaires y ont un très bon résumé, qui dévoile succinctement, mais complètement l'intrigue et donne une excellente idée du livre.  J'avoue que j'y vais quand même régulièrement, particulièrement pour les classiques qui font des pages et des pages.  On y trouve de tout et ça permet de se faire une bonne idée.  De plus, comme l'idée de base de cette encyclopédie libre est de donner un résumé fidèle, mais neutre, les risques de biais sont minimes.  Mais ils ne donnent pas d'idées du style de l'auteur et ne nous permettent pas d'être emportés par l'histoire.  Avantages et inconvénients!

Pour une meilleure appréciation du livre qu'on ne lira pas, utiliser de manière croisées deux ou trois des méthodes ci-haut.  Ou encore, reste la dernière chose à faire: s'en passer.  Pas super cool, mais des fois, il le faut bien.  Après tout, on a qu'une vie à vivre!

@+ Mariane

2 commentaires:

ClaudeL a dit…

Cinquième option: attendre le bon moment, il se peut qu'il vienne dans un an, deux, quand il y aura une nouvelle motivation ou que quelqu'un aura aiguisé ta curiosité. Je suis persuadé qu'il y a des livres qui se lisent à un certain âge ou à une certaine période de notre vie... selon.
Ou encore, dans mon cas, comme j'aime les biographies, ça dépend aussi de l'auteur, l'angle, le style, alors, exemple, parfois je peut lire la vie de Tolstoï de un mais pas de l'autre.

Prospéryne a dit…

@ClaudeL, une option auquel je n'avais pas pensé en écrivant ce billet, mais oui, c'est également une très bonne idée. :)