vendredi 10 août 2012

Blacksad: 4- L'enfer, le silence de Diaz Canales et Guarnido

Blacksad  tome 4  L'enfer, le silence  Scénario de Juan Diaz Canales  Dessins et couleurs de Juanjo Guarnido 56 pages

Résumé:
Blacksad est à La Nouvelle-Orléans, la capitale du jazz.  Il s'est trouvé du boulot grâce à son copain Weekly et est à la recherche d'un pianiste de jazz talentueux qui s'est perdu dans la brume.  Mais les apparences sont toujours trompeuses, Blacksad le sait, mais il ne peut s'empêcher de plonger dans cette enquête tordue.

Critique:
Plus encore que les tomes précédents, cet opus est un ode au jazz, à la musique des noirs du Sud des États-Unis durant les brillantes fifties.  Ils jouaient et brillaient sur scène, mais en dehors, ils n'étaient rien.  C'est là que se trouve la trame de cette histoire.  De brillantes musiciens, tous dépositaires d'un secret.  Blacksad enquête en sachant qu'il y a un double-jeu quelque part.  Comme toujours, il est cynique et on sent qu'il n'a que peu confiance en l'humanité, mais n'empêche, son sens du devoir le pousse à continuer.  Et à découvrir la vérité.  Il est encore une fois accompagné de Weekly, son compagnon depuis le deuxième tome.  Que j'adore cette fouine!  Par contre, je trouve qu'il prend bien peu de place dans le récit.  Les dessins anthropomorphiques sont comme toujours magnifique.  J'ai beaucoup aimé le jeu sur les animaux noirs et blancs, reflets de la société américaine de l'époque.  Et le jazz...  Je ne suis pas fan, mais l'ambiance, j'ai bien aimé.  Mélange de tripot et de musique, d'alcool, de drogues et de misère humaine dans du strass.  Ma seule petite déception est l'enquête alambiquée qui m'a obligé à relire deux fois la BD avant de vraiment la comprendre.  N'empêche, à quand la prochaine enquête de Blacksad?

Ma note: 4/5

Je remercie Diffusion du livre Mirabel et plus particulièrement Frédéric pour ce service de presse.

2 commentaires:

Luc Dagenais a dit…

J’adore cette BD!

Petite anecdote amusante: Guarnido, le dessinateur, a inséré un clin d’oeil à « La conjuration des imbéciles » de J.K. Toole, roman picaresque louisianais gagnant du Pulitzer 1981, en dessinant le personnage principal — Igniatus J. Rilley — sous les traits d’un cochon dans la foule, tout en bas de la page 9, dans le coin droit.

Prospéryne a dit…

Hé, ben oui! Je ne l'aurais jamais vu si tu ne me l'avais pas dit, n'ayant pas lu le roman!