lundi 26 mars 2012

En vouloir à l'auteur

Salut!

Ça m'est arrivée plusieurs fois dans ma carrière de lectrice de finir un livre en grinçant des dents.  Le dernier exemple en date?  Non, disons le plus marquant de la dernière année: La réparation de Katia Gagnon.  Je lui en VOULAIS.  Vraiment!  Du plus profond du coeur.  Je ne l'ai jamais croisé dans un Salon du livre ou ailleurs, mais si jamais ça arrive, je vais le lui dire en pleine face (poliment quand même!): pourquoi avoir mis une telle fin, pourquoi le gars de la fin sort-il du chapeau comme les magiciens en sortent un lapin?  Et pourquoi ne pas me dire ce qui arrivent aux tortionnaires de Sophie Michaud, j'aurais voulu le savoir moi!  Merdouille!  Quand j'ai lu ça, je lui en voulais tellement!  Parce qu'elle avait gâchée une excellente lecture.

Ça m'est arrivée à quelques reprises.  De vouloir lâcher là mon livre, aller trouver l'auteur et lui dire ma façon de penser parce que l'histoire finissait d'une façon toute autre que celle que je l'espérais, ou différente du reste de la série ou n'importe quoi d'autre.  Parce qu'au final, mes attentes envers ce livre étaient déçues.  Ok, non, c'est pas juste mes attentes qui étaient déçues, c'est plus complexe que ça.  Mais dans tous les cas, j'ai été plus que déçue.  La déception, je peux faire avec, mais il arrive que ça soit pire, vraiment pire.  Je prends l'exemple des Léonis.  J'ai lu toute la série en lui trouvant des défauts, mais la fin m'a tellement semblé déconnectée du reste de la série que je me suis tapée sur les doigts de l'avoir lue jusqu'à la fin.  Elle était tellement poche la fin!  Sans fausse blague!  En tout cas, c'est mon opinion, si quelqu'un l'a adoré tant mieux!

Quand on lit, on a des attentes et il peut nous arriver d'être déçu.  Ça arrive.  J'ai souvent fermé des livres en me disant que la fin n'était pas à la hauteur du reste.  Normal, les auteurs ne peuvent pas plaire à tout le monde et forcément, quand on a adoré une série, des éléments en cours de route peuvent nous déplaire royalement.  Je vise la fin, mais ça peut arriver à n'importe quel moment en fait.  Parce que l'auteur met quelque chose dans notre livre qui nous fait décrocher, qui nous semble débarquer d'une autre planète dans un livre qu'on adore et qui change tout, bref, quelque chose qui fait en sorte que notre plaisir de lecture est gâché.  Et à ce moment, on en veut à l'auteur.  De façon brève ou prolongée.  En ce qui me concerne, je ne commettrai jamais un crime pour ça, mais ça peut tellement me faire grincer des dents par contre!  Et gâcher un souvenir de lecture.

Auteurs, sachez une chose: je vous aime quand même.  Mais y'a des fois où...

@+ Prospéryne

4 commentaires:

ClaudeL a dit…

Genre fin ouverte, c'est au lecteur d'imaginer ce qu'il veut, toutes les possibilités sont offertes?
Me semble que si la fin n'est pas celle à laquelle tu t'attendais, c'est bien, ce n'était pas prévisible. C'est surtout ce qu'on demande à l'auteur: qu'il nous surprenne, non?

Gen a dit…

C'est pourquoi j'ai une grosse tendance à faire des fins ouvertes ou des fins brusques qui laissent quelques questions en suspens. Ça permet d'éviter la tentation de tirer un happy ending d'un chapeau.

Et moi aussi y'a des auteurs auxquels j'aurais tordu le cou! :p

Pat a dit…

Je l'ai dit et je le redis...

Je DÉTESTE les fins où la solution au conflit vient de l'extérieur, quand c'est un élément externe qui vient résoudre l'intrigue à la dernière seconde...

Grrr....

C'est simple pourtant, il faut que ce soit les personnages principaux qui accomplissent quelque chose.

Moi aussi j'ai des auteurs que j'aurais aimé pouvoir engueuler (gentiment) ;)

Prospéryne a dit…

@ClaudeL, une fin auquel je ne m'attendais pas oui, mais une fin qui est complètement déconnectée du reste du livre, ah, ça non!

@Gen, merci, je me sens un peu plus normale...

@Pat, ouais, poche quand tout d'un coup, la solution arrive de l'extérieur et pouf! Que tout se règle! J'aime mieux quand les personnages trouvent leurs propres solutions en effet!